Les engins moteurs Pola Maxi

Voici la locomotive à vapeur 030 type T3 ou BR89 référence 010. Des exemplaires réels sont en service sur des chemins de fer touristique en France, comme sur le Coni-Fer ou le Chemin de Fer Touristique du Rhin CFTR.



Cette locomotive provient d'un coffret. Son embiellage est en plastique et ne participe pas à la distribution du mouvement. Le moteur placé verticalement dans la cabine entraîne le dernier essieu à l'aide d'une vis sans fin. Une cascade de pignons dans le châssis en plastique entraîne ensuite la rotation des 2 autres essieux. Un lest en rond de fer est placé dans la chaudière. C'est l'assemblage de la cabine sur le châssis qui maintient le moteur en place.





Il n'y a pas d'éclairage, les lanternes sont factices. La locomotive mesure 194 mm de long.



Il existe une version avec cabine ouverte sur l'arrière et tender à 2 essieux, référence 040.

Voici maintenant le locotracteur à 2 essieux et bielles d'entraînement type V20 référence 030.



Les couleurs sont teintées dans la masse du plastique de la carrosserie, seul le noir sur la plate-forme du châssis est peint.



Comme sur la locomotive à vapeur, l'éclairage est factice.



Le moteur est aussi logé dans la cabine. Sous le grand capot c'est tout vide.



Le châssis semble être le même que pour la locomotive à vapeur, sauf qu'ici il est tout métallique, c'est lui qui sert de lest.
Le faux essieu moteur remplace l'essieu médian de la locomotive à vapeur.
La chaîne cinématique de la transmission du mouvement est la même, par contre ici la bielle est elle aussi métallique.
Ce locotracteur ne provient pas d'un coffret, mais d'une boite individuelle, d'où peut-être la meilleur qualité du châssis?

Vues des mécaniques différentes encore le locotracteur V20 et la vapeur T3 de Pola Maxi.



Sur cette photo, on voit le châssis en zamac du locotracteur diesel V20, dans lequel une cascade de pignons distribue le mouvement. Chaque axe d'essieux et intermédiaires tournent dans des paliers en bronze. Le moteur attaque un premier axe avant l'essieu arrière, mais il ne semble pas avoir de démultiplication importante entre cet axe et l'essieu arrière. Le couvercle est lui aussi en zamac.



Ensuite la mécanique de la T3 avec le châssis tout en plastique. Les pignons sont eux aussi en plastique. Il n'y pas de palier, les axes tournent directement dans le plastique.
Le moteur n'entraîne pas une vis sans fin mais un engrenage sur chant (avec la denture sur le coté) qui est en couple avec un pignon droit classique sur l'axe du moteur. Puis il y a 2 axes intermédiaires avec là une démultiplication bien visible avant d'attaquer l'essieu arrière. A l'essai sur rail, le locotracteur à châssis métallique est un peu plus rapide que la locomotive à vapeur T3 à châssis en plastique.
Sur internet, quand on fait recherche de locotracteur V20 Pola Maxi, on trouve des images de ce locotracteur avec un châssis en plastique. La bielle de liaison est elle aussi en plastique et plus réaliste au niveau des détails que celle en métal.

Images Catawiki italy:




Reste à trouver d'où vient cette différence de mécanique utilisée. Est-ce une évolution vers un gain sur le coût de revient en production ou une différence entre les engins moteurs destinés aux coffrets et ceux vendus au détail? Je penche pour la première réponse car il serait illogique de gérer 2 conceptions différentes pour un même modèle. Il faudrait voir comment sont conçus les versions Biller Bahn et Rai-Mo. D'après ce que j'ai pu trouver et voir sur internet, ils ont un châssis en plastique, mais ils sont vendus en kit et non motorisés.

Mon locotracteur diesel V20 Pola Maxi et sa boite d'origine.



La locomotive à vapeur T3 BR89 de Pola Maxi, lors des essais sur rail.

Sur internet, il y a le site "Binns Road" où sont présentées différentes collections de trains à l'échelle 0. Parmi celles-ci, il y en a une sur les trains Pola Maxi où on peut voir une autre version de la motorisation du locotracteur. Voici le lien vers ce site très intéressant.

http://www.binnsroad.co.uk/railways/pola/index.html

Cette fois le moteur est à l'horizontal et n'est plus visible dans la cabine. Un lest conséquent en zamac est logé dans l'espace restant sous le capot.
Image tirée du site Binns Road:

Voici la locomotive électrique type E69 des chemins de fer allemands référence 020 de Pola Maxi.



Petite locomotive avec un unique pantographe d'allure parfaitement symétrique. les capots en bout de caisse sont repérés par les numéros 1 et 2, comme toutes machines bidirectionnelles.




Le pantograhe est tout métallique et ressemble à ceux de  la E444 de Rivarossi. Après démontage de la caisse, il y a un câblage permettant de rendre la pantographe fonctionnel. Le fil a été malheureusement débranché du coté moteur. Ensuite, vue du câblage coté moteur.




On remarque qu'il n'y a des palpeurs de prise de courant que d'un coté, en haut sur la photo. L'autre polarité est transmise par la masse du bloc servant de lest et de support à l'ensemble de la mécanique. Cette technique est très similaire à celle de Rivarossi. Vues du châssis inférieur.




Un moteur à doubles sortie d'arbre entraîne deux vis sans fin qui attaquent directement les essieux. Ceux-ci tournent dans des paliers bronzes servant aussi à transmettre une polarité électrique au lest logeant le moteur. Les essieux ne sont isolés que sur une roue. Le couvercle de la mécanique est en plastique fermé par les 2 petites vis. Les 2 grandes vis fixent le bloque moteur à la caisse en emprisonnant le châssis et les attelages.

Et maintenant le dernier locotracteur que l'on trouve sur les catalogues, c'est le Henschel référence 035. C'est un modèle très simplifié, il n'y a pas de pièces de détails ajoutées, ni aucun marquages, même venu du moulage. Mais par rapport à un Lima, il y a qu'en même des vitres aux fenêtres.






Comme pour les autres engins moteurs, l'éclairage est factice. Ici le fond des phares est peint en jaune.
Voyons sa mécanique.



Sur celui-ci, il n'y qu'un moteur qui entraîne l'essieu sous la cabine. D'après le catalogue, il devrait avoir 2 moteurs, un sur chaque essieu. Il y a d'ailleurs l'emplacement pour. Ce locotracteur doit surement provenir d'un coffret où une version encore plus simplifiée est utilisée.



Il n'y a pas de paliers bronzes, c'est plastique sur plastique pour les axes des roues.



L'essieu libre est quand même équipé d'une roue dentée. Sur l'essieu motorisé, le pignon du moteur entraîne directement cette roue.



Dessous, il y a 4 vis qui ferme le carter en emprisonnant les attelages. Les 2 vis vers les attelages, sont en prise dans la caisse au travers du châssis. Pour retirer la caisse, il faut enlever les attelages qui passent à travers les traverses de tamponnement, donc enlever complètement le carter sous le châssis avec les 4 vis. Les tampons sont simplement emboîtés et légèrement collés sur les traverses de tamponnement, il en manque d'ailleurs un, ainsi qu'une lamelle de prise de courant.

J'ai cherché sur internet l'engin réel correspondant, mais je n'ai rien trouvé qui colle vraiment. On retrouve l'allure générale, mais pas les détails des capot ou des fenêtres. Voici pour exemple une photo d'un locotracteur Henschel à 2 essieux le plus approchant.